La septième édition du Brussels Street Photography Festival s'est déroulée du 28 mai au 1er juin 2025. Pour le concours Singles, 73 photos ont été sélectionnées comme finalistes, et le concours Series comprenait 16 finalistes. Ces photos ont été exposées du 28 mai au 15 juin 2025 à RESET Brussels. Les invités spéciaux étaient Jane Evelyn Atwood, Nikos Economopoulos et Sabiha Çimen.
Ce festival a été sponsorisé par Leica Camera France, Bruxelles La Ville, Visit.brussels, PCH pro shop et Flanders State of the Art. Nous les remercions vivement pour leur soutien.
Ces merveilleux photographes, artistes et organisations ont donné des conférences, des ateliers, des promenades photographiques ou ont participé d'une manière ou d'une autre à notre programme : Jean-Christophe Béchet, Stéphane Opdenbosch, Ageskena, Ouled El Bey, Alex Dinaut, Chris Harrison, Gaëlle Gouinguené, Jeremy de Salle, Julia Baier, Mathys Haddouche, Bego Amaré, Ersen Sariozkan, Jacob Perlmutter, Manon Ouimet, Joel Meyerowitz, Maggie Barrett, Cédric Roux, Julia Baier, dirtyharrry aka Charalampos Kydonakis, Francesca Chiacchio, Tuna Angel, Fragment Photo Collective, Arianna Speranza, Perry Hall, Maria Baoli, Steve Ney, Anna Lohmann, 1000streets Collective & Street Photography France, Edoardo Genova, ainsi que Leica Camera France, Jane Evelyn Atwood, Nikos Economopoulos et Sabiha Çimen. Merci à tous ceux qui ont rendu possible l'édition 2025 de la BSPF.
Le concours 2024 Singles a présenté 73 photographies.
Le jury a sélectionné les finalistes : Alessandra Sanguinetti, David Gibson, Damarice Amao, Harry Gruyaert, Mania De Praeter, Pascal Sgro et Dimpy Bhalotia.
Le jury sélectionne les lauréats : Nikos Economopoulos, Sabiha Çimen et Jane Evelyn Atwood
Le concours 2025 Series a permis de présenter les travaux de 16 photographes.
Le jury a sélectionné les finalistes : Alessandra Sanguinetti, David Gibson, Damarice Amao, Harry Gruyaert, Mania De Praeter, Pascal Sgro et Dimpy Bhalotia.
Le jury sélectionne les lauréats : Nikos Economopoulos, Sabiha Çimen et Jane Evelyn Atwood
Jane Evelyn Atwood est née à New York et vit en France depuis 1971. Son travail traduit la profonde intimité qu'elle établit avec ses sujets sur de longues périodes. Fascinée par les gens et par l'idée d'exclusion, elle parvient à pénétrer dans des mondes que la plupart d'entre nous ignorent ou choisissent d'ignorer. Elle est l'auteur d'une quinzaine de livres, dont une monographie dans la prestigieuse collection Photo Poche, et de Too Much Time, Women in Prison, le monumental travail de dix ans qui reste aujourd'hui une référence sur l'incarcération des femmes, et qui sera réédité en 2025. Rue des Lombards, son premier récit sur les prostituées parisiennes, Pigalle People, les transgenres d'un quartier chaud de Paris, ou encore DARYA, une femme ukrainienne qui s'occupe de personnes âgées en Italie, ne sont que quelques-uns de ses autres livres. Son dernier livre, HORSES, qui vient d'être publié en France, est complètement différent de tout ce qu'elle a fait auparavant. Elle a remporté de nombreux prix internationaux parmi les plus prestigieux, dont le premier prix W. Eugene Smith, le prix Oskar Barnack de Leica, le prix Alfred Eisenstadt et le prix Ernst Haas. En 2022, le ministère français de la culture lui a décerné le titre d'Officier des Arts et des Lettres. Ses images ont été exposées dans le monde entier et figurent dans des collections privées et publiques. En France, Jane Evelyn Atwood est représentée par la galerie In Camera.
Sabiha Çimen, photographe de l'agence Magnum, est née à Istanbul, en Turquie. Photographe autodidacte, elle est diplômée de l'université Bilgi d'Istanbul, où elle a obtenu un diplôme de premier cycle en commerce international et en finance, ainsi qu'un master en études culturelles.
Sabiha Çimen travaille sur des projets photographiques à long terme axés sur le portrait et les natures mortes enracinés dans la culture islamique.
Son premier et dernier projet photographique à long terme, "Hafiz", se concentre sur la vie quotidienne des jeunes filles dans les écoles coraniques en Turquie. Son travail est également soutenu par Lightwork, World Press photo, Eugene Smith Foundation, Aperture-Paris Photo.
Elle vit entre Istanbul et New York. Çimen développe principalement des projets d'autoréflexion près de chez elle, à Istanbul.
Nikos Economopoulos a rejoint l'agence Magnum en 1990 et ses photographies ont commencé à être publiées dans des journaux et des magazines du monde entier. Au cours de la même période, il a commencé à voyager et à photographier de manière intensive dans les Balkans. Il a ainsi remporté le "Mother Jones Award" (San Francisco, CA) pour son travail en cours. À l'issue de son projet sur les Balkans en 1994, il est devenu membre à part entière de l'agence Magnum. Son livre "In The Balkans" a été publié en 1995 à New York (Abrams) et à Athènes (Libro).
Dans les années 1990, il a commencé à travailler sur les frontières et les passages, photographiant les habitants de la "ligne verte" à Chypre, les migrants clandestins à la frontière gréco-albanaise et les migrations massives d'Albanais fuyant le Kosovo. Au milieu des années 1990, il a commencé à photographier les Roms et d'autres minorités. En 2000, il a achevé un projet de livre sur les conteurs des îles de la mer Égée, commandé par l'université de la mer Égée. Une rétrospective de son travail intitulée "Economopoulos, photographe" a été publiée en 2002, puis exposée au musée Benaki d'Athènes. Par la suite, il est retourné en Turquie pour poursuivre son projet personnel à long terme sur le pays, où il a reçu le prix Abdi Ipektsi (2001), pour la paix et l'amitié entre les peuples grec et turc.
Il s'est récemment tourné vers l'utilisation de la couleur. Actuellement, il passe la plupart de son temps loin de la Grèce, voyageant, enseignant et photographiant dans le monde entier, dans le cadre de son projet à long terme "On The Road".