Entretien avec Guille Ibanez, finaliste des séries internationales 2017

Guille Ibanez

Entretien avec Guille Ibanez, finaliste des séries internationales 2017

Né à Madrid (Espagne) mais attiré par Manchester (Royaume-Uni), où il vit actuellement, Guille Ibanez (1977) est un photographe dont le travail se concentre sur la culture, la tradition et l'interaction humaine. Guille développe des projets à long terme, principalement dans son pays d'origine, l'Espagne, mais il travaille également au Royaume-Uni et en Asie. La religion et la foi humaine jouent un rôle majeur dans son travail, qui a fait l'objet de nombreux festivals en Europe et en Amérique. Il a été finaliste de festivals prestigieux tels que le MIFA (Moscow International Foto), StreetFoto San Francisco et le Miami Street Photography Festival.

Comment avez-vous commencé vos projets photographiques ?

En tant que directeur de la photographie, j'ai toujours été intéressé par le pouvoir de l'image pour raconter des histoires, mais ce n'est que récemment (il y a 4 ans) que j'ai pris la photographie plus au sérieux. J'ai réalisé que la photographie correspondait mieux à ma personnalité car la seule chose dont vous avez besoin, c'est de vous et de votre appareil photo, contrairement au cinéma où vous n'êtes qu'une partie d'une structure plus grande et où la production est (en général) plus lente et plus coûteuse.

Pouvez-vous nous parler de votre secteur d'activité et de vos objectifs en la matière ?

J'ai commencé à faire beaucoup de photos de rue, mais au bout d'un moment, j'ai réalisé que j'étais plus intéressé par l'approfondissement de certains sujets et j'ai commencé à me diriger vers une approche plus documentaire. J'aimerais explorer davantage cette direction et travailler sur des projets à long terme à l'avenir.

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Sur quels autres projets travaillez-vous et quelle est votre motivation ?

Je suis toujours impliqué dans plusieurs projets en même temps. Mon principal projet en ce moment me ramène en Espagne. Il s'agit d'un projet en constante évolution qui a commencé par une exploration des festivités religieuses dans mon pays d'origine et qui s'est rapidement transformé en une quête plus profonde pour découvrir le pays où je suis né. Il devient plus personnel.

D'autre part, j'ai pris des photos locales autour du périphérique de ma ville natale, Manchester. C'est un type de photographie complètement différent qui m'oblige à ralentir et à choisir mes prises de vue plus soigneusement.

De plus, j'aime voyager tous les deux ans dans un pays qui m'est complètement étranger afin de rafraîchir ma vision.

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Qu'en est-il de votre méthodologie de travail ?

En général, je travaille sans plan très précis. Si je dois photographier un événement particulier, j'y vais et je photographie tout ce qui m'attire. Cela peut être une composition particulière, une couleur, un visage ou, la plupart du temps, un "moment". Mais en général, je n'aime pas me fixer beaucoup de restrictions ou de limites, je travaille mieux lorsque je me sens libre de me déplacer et de photographier.

Pouvez-vous nous raconter l'histoire de cette série gagnante ?

Cette série de travaux fait partie d'un projet plus vaste appelé "Tierra Santa", que je développe depuis trois ans et qui traite des traditions et des festivités espagnoles. Cependant, ce projet a évolué et changé ces derniers temps. Au départ, il s'agissait d'un regard pur et simple sur des événements particuliers (principalement religieux), mais je pense maintenant qu'il s'agit davantage de ce qui entoure ces événements et de la façon dont les gens interagissent les uns avec les autres et comment ils se rattachent à leur héritage et à leurs racines. C'est également devenu un projet très personnel, car il me permet de découvrir le pays que j'ai quitté il y a quelques années.

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Comment travaillez-vous avec des séries telles que "Tierra Santa" ?

Cela varie. Pour le projet espagnol, je recherche simplement l'endroit où je vais et je photographie. Cela implique beaucoup de travail car je dois prendre l'avion et, la plupart du temps, conduire pendant des heures pour arriver à destination. Travailler avec des séries me convient parfaitement, car j'ai une formation de cinéaste et pour faire un film, il faut construire une narration, trouver un contexte, etc. ..... Je ne suis pas un grand fan des prises de vue isolées, j'ai besoin de sentir que ce que je filme appartient à un ensemble plus vaste.

Quelles expériences avez-vous acquises en participant à la conférence BSPF '17 ?

BSPF L'année 17 a été formidable pour moi. Non seulement j'ai remporté un prix, ce qui est toujours formidable, mais j'ai rencontré de nombreux collègues photographes que j'avais déjà rencontrés sur les médias sociaux. Cela m'a également encouragé à poursuivre le projet. Dans l'ensemble, je pense que BSPF est l'un des festivals les mieux organisés et les plus intéressants auxquels j'ai participé !

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